Nicolas Sarkozy et la valeur ajoutée décisive des "derniers militants"

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La force considérable de Nicolas Sarkozy réside dans le militantisme qu'il a su faire naître en 2012 et qui existe toujours au moins pour partie à ce jour.

C'est une donnée trop souvent ignorée.

Aujourd’hui, tous partis politiques confondus, le nombre global de militants s’élève à près de 600 000 personnes soit un peu plus de 1 % de la population âgée de plus de 18 ans.

Aucun parti républicain classique connaît une expansion de ses effectifs militants :

- le Parti Communiste est celui qui a connu la plus forte érosion d’effectifs d’adhérents pour aller vers moins de 60 000 adhérents après avoir annoncé dans les années 50 plus de 500 000 adhérents,

- le PS publie des communiqués de victoire quand il compte aujourd’hui 100 000 adhérents ce qui était le chiffre du nombre des adhérents du PS en ...1988. Sous la IV ème République, la SFIO annonçait 300 000 adhérents,

- quant à l’UMP, elle annonce 170 000 adhérents. Au Congrès du RPR de 1984, le seul RPR annonçait 331 000 adhérents. Or l’UMP c’est le RPR + d’autres courants pourtant importants. L’UMP compte donc aujourd’hui moins de la moitié du nombre des adhérents du début des années 80 émanant de sa principale composante.

Ces chiffres montrent la terrible érosion qui a frappé la vie politique française en matière de militantisme ces dernières années.

Mais dans ce paysage global, Nicolas Sarkozy est le leader politique qui a été le moins éprouvé par cette hémorragie militante.

C'est un facteur qui va beaucoup peser dans les prochaines semaines. Son 1er meeting demain en constituera une probable première démonstration.

Ce militantisme est d'ailleurs l'un des principaux défis pour ses concurrents au sein de l'UMP.

  • Publié le 24 septembre 2014

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