Jeb Bush : davantage de questions après l'annonce qu'avant

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Aux Etats-Unis, la présidentielle c'est d'abord le choix de la personnalité du candidat.
C’est le combat de caractères qui passionne. Il y a une inertie, une paresse voire même une réticence face au débat intellectuel.

La présidentielle est un «débat d’hommes» où la coulisse de la campagne en apprend autant que le devant de la scène puisque l’enjeu c’est de connaître le tempérament.

A chaque campagne électorale, il faut :
• un premier et un dernier jours,
• un premier et un dernier messages,
• une première et une dernière images.

En 2007, le premier jour pour Barack Obama a été sa déclaration officielle de candidature sur la base de celui «qui se lève tôt» c'est-à-dire qui sait qu’il est peu connu et qu’il lui faudra donc du temps pour gagner la notoriété nécessaire. Il est donc parti avant les autres.

Son premier message a été celui du changement.

Sa première image a été celle de la nouveauté : la première candidature d’un Sénateur métissé ne s’engageant pas pour une candidature de témoignage mais défendant sa chance réelle de victoire.

Ces trois repères montraient l’immensité des défis.

Une immensité d’autant plus grande qu’il fallait compter avec la concurrence d’une ex-First Lady et le «passif» d’une expérience limité à l’exercice d’un mandat de Sénateur pendant … 3 ans.

Pour Jeb Bush, le jour d'après l'annonce, c'est le ... vide. La campagne est suspendue pour cause de fêtes de fin d'année.



Jeb Bush met fin à ses collaborations avec la Barclays.

Mais surtout, Jeb Bush n'a pas créé la moindre dynamique.

Les questions semblent plus nombreuses après son annonce qu'avant. Ce n'est pas un bon marqueur pour lui.

  • Publié le 20 décembre 2014

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