Hillary Clinton lance la féminosophie

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Le monde va mal. La crise est partout chez elle. Et si une approche féminine prenait le pouvoir, quelle transformation en résulterait ?

Ce serait la vague sur laquelle Hillary Clinton entend surfer.

US Secretary of State, Hillary Clinton, at the EP

Aucune tendance d'un nouveau siècle n'est née avec la date du calendrier. Il en sera peut-être de même pour le XXI ème siècle ? En effet, demain, Hillary Clinton devrait annoncer sa candidature à la présidentielle 2016.

Depuis 2010, les tendances se creusent. Une nouvelle génération de femmes a pris de l'importance dans les cercles du pouvoir américain : Kristi Noem, Nikki Haley, Kirsten Gillibrand ...

Puis la vague s'est confirmée en 2014 : Mia Love, influence d'Elizabeth Warren ...

Dans les feuilletons TV qui font des audiences, Madam Secretary met en scène une femme qui "tient le pouvoir". En 2008, les plus sérieux observateurs attribuaient une influence importante au "Président Palmer" de la série 24 heures chrono comme annonciateur de la mode Obama ...

Il n'est pas possible que tous ces signes n'annoncent pas une vague d'ampleur : la féminosophie. C'est sur cette vague qu'Hillary Clinton entend surfer.

La féminosophie rassemblerait les qualités du tempérament féminin pour les faire correspondre aux besoins du moment.

Une vision nouvelle qui sort de la conception masculine du pouvoir. Les femmes seraient capables de conduire la transformation dans la douceur sans la brutalité masculine.

Le vrai mystère, c'est probablement comment rester femme dans le milieu politique ? Pour le moment, c'est le milieu politique qui a a gagné en masculinisant les femmes qui sont entrées en politique. C'est d'ailleurs assez terrifiant selon les exemples.

C'est le probable principal défi d'Hillary Clinton : faire revivre la part de femme qui est en elle.

  • Publié le 11 avril 2015

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