Martin O'Malley et la dynamique sondagière incontournable

  • Martin O'malley

La primaire américaine 2016 fait naître de nouvelles tendances. En réalité, une chaîne de la performance se dégage pour partie nouvelle.

1) Pas d'existence sans une forte couverture médiatique. Pour obtenir la couverture médiatique, deux seuls moyens :
- transgresser les idées habituelles pour faire vivre le débat autour de soi,
- obtenir des sondages prometteurs.

2) Car sans dynamique sondagière, les médias éliminent les "petits candidats". Les candidats qui ne paraissent pas aptes à s'inscrire dans les deux premières places de chaque parti sont "expulsés" du débat par des médias avares de temps à consacrer à des candidats qui ne mobilisent pas les audiences.

3) Car la "dictature" des audiences a encore gagné des points.

C'est donc un rythme entièrement différent de la campagne électorale. Il n'est plus question de monter progressivement en puissance. Ce doit être l'éclosion immédiate.

Un exemple caricatural : Martin O'Malley. Il a conçu sa campagne sur les "anciens systèmes" : une montée en puissance progressive.

Justin speaks with Governor of Maryland Martin O'Malley during a Q&A hosted by Canada 2020 in Ottawa. November 26, 2014.

Mais cette logique n'est plus de mise. Les médias font vivre le duel Clinton / Sanders et faute d'espace, Martin O'Malley n'a aucune exposition médiatique. Sa campagne ne démarre pas. Un nouveau rythme est bien en train de s'installer.

  • Publié le 27 septembre 2015

Partagez cet article :

Exprimez votre avis :