Robert Kennedy et la dernière semaine de la dernière campagne

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Il y a 48 ans, Robert Kennedy entamait sa dernière semaine de campagne électorale. Une semaine à l'issue de laquelle il allait être assassiné en Californie. Une semaine décisive dans des circonstances générales très violentes.

La guerre du Vietnam radicalise les positions. En avril 1968, Martin Luther King est assassiné. Robert Kennedy prononce alors l'un de ses plus remarquables discours contre la violence avec des mots très forts puisqu'il avait déjà été frappé par la violence avec l'assassinat de son frère, JFK.

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La dernière semaine de la dernière campagne.

Un film a été tourné à cette époque en direct, jour après jour sans imaginer une fin dramatique de ce type. On y voit le quasi-épuisement physique d'un candidat livré aux foules qui s'amassent sur son passage. On y décèle aussi l'interrogation sur les conditions de sécurité puisqu'à cette époque il y avait le sentiment diffus mais réel que les Kennedy étaient exposés à une violence particulière.



Mais surtout, c'est un tournant dans deux domaines : la pauvreté et les questions raciales. Deux sujets, toujours peu ou mal traités 48 ans plus tard ...

Car c'est bien sur ces deux domaines que Robert Kennedy portait de réelles ruptures fondamentales par rapport aux orientations dominantes de l'époque.

C'est d'ailleurs une constante dans les engagements de Robert Kennedy, d'abord perçu par l'opinion comme le "petit frère" efficace celui qui a organisé de façon très méthodique la campagne victorieuse de 1960 alors qu'il était celui le plus attaché à des valeurs fortes.

L'assassinat de JFK en fit un mythe embellissant sa présidence.

L'assassinat de Robert Kennedy a privé les Etats-Unis de politiques publiques considérablement plus novatrices dans des domaines qui auraient amélioré significativement l'image de marque internationale de ce pays.

Deux facettes contraires de la mort.

  • Publié le 30 mai 2016

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