Barack Obama tombé à son tour sous "l'effet Katrina" ?
Le rapport entre l'actualité dramatique et les vacances présidentielles est toujours difficile à gérer. En août 2005, Katrina a été une catastrophe pour des milliers de personnes décédées mais aussi pour GW Bush. Il est apparu lointain, décalé, insensible. Une rupture dans l'image du "brave gars" dont la proximité faisait atténuer tant de bourdes. La relation entre GW Bush et l'opinion avait changé.
L'été 2016 expose Barack Obama au même défi : le choc des images. La Californie brûle. La Lousiane se noie et Barack Obama fait du golf sur ... une île paradisiaque.
Les américains aiment que leurs présidents prennent des vacances. Ils y voient un sens de l'équilibre personnel et leur capacité à bien déléguer pour que le pays "tourne même en l'absence du chef".
Mais il y a des moments où l'absence du chef peut devenir une sorte d'indifférence. Et cette frontière délicate une fois franchie expose à des reproches forts.
Alors que Barack Obama avait fait un sans faute de communication pour ses dernières vacances présidentielles, la Lousiane va peut-être lui coûter cher dans sa côté de popularité au moment où son aide pour Hillary Clinton est plus que nécessaire ?