J - 26 : la fin de la "culture Obama America is back"
Il y a des faits qui indiquent l'ampleur des tournants opérés lors d'une campagne électorale. Ces faits peuvent relever de l'expression comme de l'inaction. Cette année, tant Clinton que Trump ont esquivé la tournée internationale de l'été précédant le vote.
C'est une situation qui montre la fin la culture Obama "America is back". De quoi s'agit-il ? D'une Amérique qui reprend son rôle de puissance mondiale positive ayant valeur de référence.
Donald Trump n'a pas programmé de tournée de ce type probablement parce qu'elle aurait été très dure à ... programmer. Ce qui montre d'ailleurs combien dès cette époque de juillet, Donald Trump a refusé de se prêter aux usages des présidentiables classiques.
En 2008, Barack Obama avait mené une tournée internationale d'une qualité exceptionnelle.
Du côté d'Hillary Clinton, l'argumentation est simple. Elle considère qu'en raison de ses ex fonctions de Secrétaire d'Etat, elle n'aurait rien à prouver sur la scène internationale. Al Gore en 2000 avait été Vice-Président et il a pourtant effectué la tournée internationale classique.
Le choix d'Hillary Clinton s'explique soit par un axe intérieur qui correspond à sa logique de doctrine. Soit à sa volonté d'économiser une tournée de ce type toujours très chargée de fatigue notamment avec les décalages horaires.
Mais les deux candidats ont tourné le dos à une tournée qui était une étape de partage dans la course présidentielle avec les pays "partenaires". C'est dommage qu'il en ait été ainsi.