J - 14 : les médias et le jour d'après

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Les différences entre la presse américaine et la presse française sont grandes. La presse américaine est très orientée sur les faits. La presse française interprète les faits. La presse américaine cherche d’abord à rapporter les faits de façon la plus détaillée et objective possible.

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Seconde différence majeure, un ouvrier doit pouvoir lire le New York Times ou Newsweek. En est-il de même en France pour Le Monde ou le Nouvel Observateur par exemple ? La presse américaine se veut «inclusive» c'est-à-dire impliquante pour le plus grand nombre. La presse française se revendique presque officiellement comme élitiste.

Ces deux préalables effectués, deux autres questions occupent une place importante :

- les faveurs de la presse peuvent-elles faire élire un candidat ?

- comment le candidat peut-il s’attirer les faveurs de la presse ?

Sur le premier point, aux Etats-Unis davantage que partout ailleurs, il n’y a pas une presse centralisée mais une multitude de supports avec des tonalités locales parfois fortes.

Cette diversité modère déjà beaucoup la réalité de l’influence. Ensuite, l’opinion a désormais le sentiment que la «presse est sous contrôle» et qu’en conséquence il faut garder de la distance.

Par conséquent, la presse dispose d’un pouvoir d’influence mais pas d’un pouvoir d’élection. C'est la question forte de la campagne 2017. Les médias vont sortir très affaiblis de la campagne 2017. Il leur est reproché d'avoir fait le jeu de Donald Trump lors des primaires parce que Donald Trump attirait les audiences. Puis, les médias auraient quitté Trump pour favoriser de façon excessive Hillary Clinton dans le sprint final. Si bien qu'aujourd'hui des journalistes sont hués dans des réunions de Donald Trump dans des conditions d'une violence inouïe.

Le jour d'après le 8 novembre s'avère bien difficile. La casse est grande.

  • Publié le 25 octobre 2016

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