Alexander Karp : le Richard Wirthlin de 2016 ?

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En 1980, les coups d'éclats de Ronald Reagan déboussolaient les observateurs. Et pourtant, tout était étudié, très cohérent. Et si Donald Trump avait été en 2016 sur la même méthode ?

Alexander Karp

En 1980, Richard Wirthlin a conçu une véritable croisade informatique. Aller à la force du "petit chiffre" en segmentant l'opinion américaine en plus de 150 catégories avec le croisement quantitatif de chaque catégorie dans chaque Etat. Ce travail minutieux permettait à Ronald Reagan de disposer des prévisions d'impact par Etat de chaque déclaration sur les segments.

Tout était donc très programmé, très modélisé.

Reagan "l'intuitif" avait d'abord gagné grâce à un modèle informatique conçu par un mormon méthodique qui avait une "campagne informatique d'avance".

Pendant la campagne 2016, via les relations étroites entre Peter Thiel, soutien déclaré de Donald Trump, et Alexander Karp, ce dernier a fait l'objet de nombreuses suppositions sur les informations très détaillées qu'il pourrait fournir à Donald Trump via sa société Palantir qui est probablement à ce jour la plus grosse opération de gestion de bases de données.

Palantir Technologies est une entreprise de services et d'édition logicielle spécialisée dans l'analyse et la science des donnée, basée à Palo Alto en Californie. L'entreprise travaille pour la communauté du renseignement des États-Unis, notamment pour la NSA, la CIA et le FBI, ainsi que pour différents acteurs du système de défense américain, comme les US Marines, l'US Air force et les Opérations spéciales. Elle s'est diversifiée dans les secteurs de la finance, de l'assurance, de la santé et des biens de consommation courante.

Et si les "bouffonneries" de Donald Trump avaient été des coups bien préparés, répondant aux attentes de l'opinion qui allait faire l'élection ? La question se pose de plus en plus sérieusement.



  • Publié le 24 novembre 2016

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