Cannes : Philippe Buerch aborde en tête la dernière ligne droite

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Le 25 septembre 1990, Jacques Séguela adresse une lettre à Mélina Mercouri alors candidate pour l'élection municipale d'Athènes. Tout y est. Durable. Inébranlable : une belle campagne doit être un rayon de soleil qui montre à une collectivité que les rires, les pleurs, les espoirs coulent dans les veines d'un candidat ou d'une candidate. C'est ce que les Français viennent de confirmer avec Emmanuel Macron. Fillon était devenu le syndic des échecs collectifs à corriger sans évoquer même le volet des affaires. Le Pen et Mélenchon incarnaient les colères à exploser. Hamon était scotché à un passé que les citoyens voulaient sanctionner.

Philippe Buerch 03 06 17

Il restait le romantisme d'un jeune candidat qui rit, qui expose ses émotions, qui donne le sentiment que la vitalité peut être de retour. Et d'un coup c'est comme si les Français voulaient réinventer ... la France avec cette exposition du "unissez vous" , de la tolérance et de tant d'autres valeurs oubliées ces dernières années.

Si'l y a un candidat pour lequel le "sang de la ville de Cannes" coule dans les veines, c'est bien le cas de Philippe Buerch.

Pour bien faire confiance à un candidat, il faut beaucoup se référer à ses écrits en dehors des campagnes électorales. Dans un livre publié sur la Ville de Cannes qui a connu un grand succès d'ailleurs, Philippe Buerch parlait de son engagement dans les termes suivants :

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J’ai toujours vécu à Cannes. Plus précisément à Cannes La Bocca. Mes parents avaient leurs activités professionnelles à Cannes. Mon père, Charles, a travaillé pendant de nombreuses années au sein de la CLBI à Cannes, anciennement Aciéries du Nord et Aloa Marine. Ma mère a été principal clerc auprès de Me Demonceaux, ancien Président de Chambre et ancien Président du Conseil régional des Notaires.

Suivant les conseils de ma mère, après ma scolarité à l'école du Parc à LA Bocca, puis au collège des Muriers et mon baccalauréat au Lycée Bristol à CANNES, je suis entré à l'Institut Universitaire de Technologie à NICE, option technique de commercialisation. Puis j’ai accompli mon cursus universitaire à l'université de Nice et d'Aix en Provence où j’ai obtenu mon DESS option Droit Notarial et mon diplôme supérieur du Notariat.

Dans le domaine juridique, j’ai toujours veillé certes au strict respect de la règle mais aussi à intégrer des considérations humaines. C’est ce juste équilibre que j’essaie de partager avec les étudiants lorsque j’ai été chargé d'enseignement à l'Institut Universitaire professionnalisé à Sophia Antipolis, IUP Ingénierie Juridique, en Droit de la Propriété Immobilière et en Fiscalité Immobilière.

J’enseigne depuis plus de 8 ans à Aix en Provence en diplôme supérieur du Notariat le droit de construction et le droit de l'urbanisme et j’ai été plusieurs fois membre du jury du DESS du droit notarial à NICE.

Associé au sein d’un Office Notarial, je vis ainsi au quotidien l’application du droit.

Un parcours professionnel fournit toujours beaucoup d’indications sur un tempérament. Mais il ne peut pas tout résumer.

Pour mieux me connaître, quatre autres repères sont nécessaires.

Tout d’abord, mon attachement à mes parents. Issu d’un milieu modeste, je sais ce que l’amour peut signifier notamment en termes de partage, d’abnégation, de transmission.

Ma mère m’a appris la densité de l’amour féminin. Cette sensibilité qui révèle le plus fort de l’intelligence humaine comme cette solidarité sans faille qui explique parfois les dévouements extrêmes. C’est déjà une formidable chance que d’avoir connu de tels moments.

Mon père, Premier Magistrat du village de Bairols depuis 4 mandats, m’a transmis le goût du service public.

Ensuite, second repère important, je suis chrétien et catholique. Le spirituel a toujours occupé une place essentielle dans mon existence.

Un être humain doit éprouver le besoin de s’interroger sur le sens de ses actions. Tout dialogue commence par soi-même. Dans un environnement quotidien parfois très envahissant, il faut toujours préserver un temps pour la méditation. Mais surtout, cette vie intérieure doit veiller à préserver une âme à chaque décision.

Puis, troisième repère majeur, j’aime la liberté d’esprit voire même ce qui peut provoquer. Le conformisme est stérilisant. La démocratie est pour partie un régime de délégation mais il ne faut jamais se résigner à vivre par procuration. L’engagement politique devient parfois même dangereux à mes yeux dés l’instant qu’il dépossède l’individu de son libre arbitre permanent.
Cet engagement là est une forme d’encagement. Il précède souvent l’enragement.

Enfin, je crois à l’absolue nécessité de placer l’être humain au centre de toutes les priorités. Notre pays est confronté à de multiples crises.

Crise économique avec un chômage qui ne parvient pas à être rabaissé à des niveaux tolérables.

Crise de cohésion avec des communautés qui semblent éprouver des difficultés à cohabiter en bonne intelligence.

Crise des institutions avec des fractures graves entre les Français et certaines Institutions pour ne pas dire toutes. La liste serait longue s’il fallait dresser avec exhaustivité les domaines qui sont ainsi en proie à des difficultés profondes.

Au cours des dernières décennies, beaucoup de changements sont intervenus. Un nouveau monde est né. Il nous faut compter avec de nouvelles géographies qui mènent des compétitions difficiles, nous imposent des remises en question parfois sévères. La protestation, la résignation et le repli sur soi n’ont jamais été de bonnes solutions collectives.

Toutes ces crises sont d’abord un appel, une sorte de cri à des pouvoirs publics qui ont souvent oublié ou pour le moins sous-estimé la dimension humaine de chacune de ces questions.

Dans mon activité professionnelle, je m’interdis d’employer le mot «dossier». Il n’y a jamais un dossier mais là une tragédie quand il s’agit de formaliser une succession après le décès dénouant une longue maladie, ailleurs l’espoir quand un jeune couple procède à l’achat de son premier appartement.

Derrière chaque acte, il y a une situation humaine c'est à dire unique, méritant le respect, la considération, l’émotion, la disponibilité.

Le jour où cette dimension humaine sera réintroduite à la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter, la confiance reviendra même si les circonstances demeurent difficiles.

Reprendre confiance pour construire un avenir qui réconcilie les différences et non pas les exhorte pour faire naître des haines toujours plus agressives. Reprendre confiance pour rassembler les énergies et non pas stimuler les angoisses.
Si indiscutablement l’avenir doit appartenir à tous, il ne peut être que le fruit du travail de tous.

Nous devons retrouver ce sens de l’avenir.

Si une collectivité a vocation plus que toutes les autres à incarner cette dimension humaine, c’est bien la collectivité municipale parce que la Commune est d’abord la communauté de proximité....".

Tout le sens de l'engagement public de ce Notaire réputé nationalement est résumé dans ces lignes. Avec plusieurs années d'avance, une réelle harmonie anticipée avec le discours actuel d'Emmanuel Macron. Philippe Buerch est aujourd'hui bien placé pour devenir le Député de la 8 ème circonscription des Alpes Maritimes, il aborde en tête le sprint final : un souffle nouveau considérable sur cette belle ville qui pourra ainsi aussi compter sur la mobilisation d'un jeune Président dont l'entourage le plus proche compte beaucoup sur la victoire de Philippe Buerch.

  • Publié le 13 juin 2017

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