Google Street View et la belle réussite de la coopération avec Parcs Canada

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Le parc national Quttinirpaaq est situé dans le nord de l'île d'Ellesmere, dans l'Extrême-Arctique.
Dans le cadre d'un partenariat avec Parcs Canada, Google Street View a capté des images avec une caméra montée non pas sur un véhicule mais sur des randonneurs.

Justin greets Scarborough residents at Thompson park during a Canada Day pancake breakfast. Justin rencontre les résidents de Scarborough au parc Thompson lors du déjeuner de la Fête du Canada. July 1, 2013. (Photo: Adam Scotti)

Un hélicoptère a également été mis à profit pour couvrir une plus grande superficie de ce parc.
Le tournage s'est étiré sur une seule semaine, en juillet 2016, puisque la lumière se fait rare le reste de l'année, à 800 kilomètres du pôle Nord. Depuis 2013, Parcs Canada et Google Street View s'associent. C'est une réussite remarquable que de vouloir ainsi partager la nature.

La Canada travaille avec efficacité son image internationale des "terres sauvages". Un effort qui doit s'accompagner de mesures concrètes. Une étude du Fonds mondial pour la nature vient d'être publiée (WWF). Cette étude concerne le Canada, pays très sensible aux sujets de la nature. Le Canada compte 903 espèces d’oiseaux, de poissons, de mammifères, de reptiles et d’amphibiens. Ces espèces ont perdu 83 % de leurs individus entre 1970 et 2014, selon le rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF). Le déclin des espèces protégées par une loi fédérale a été comparable à celui des espèces non protégées. L’organisation environnementale a étudié 3 689 populations différentes de 386 espèces d’oiseaux, 365 espèces de poissons, 106 espèces de mammifères et 46 espèces de reptiles et amphibiens. Elle a utilisé une méthode développée par la Société zoologique de Londres pour regrouper plus de 400 ensembles de données compilés par le gouvernement fédéral. L’étude explique que les déclins de population sont causés par des facteurs qui commencent à être bien connus : la perte d’habitat, les changements climatiques, les espèces envahissantes et la pollution. Face à de tels changements structurels, même les lois dites de protection sont d’un impact faible. Les populations des espèces visées par des lois de protection se sont écroulées de 63 % pendant la durée de l’étude. Ces chiffres montrent bien, si besoin était, que les enjeux sont ailleurs que dans des textes.

En bref :

Les populations de mammifères ont reculé de 43 %
Les populations de poissons ont fondu de 20 %
Les populations de reptiles et amphibiens ont reculé de 16 %
Les populations d’oiseaux ont grimpé de 7 %, surtout grâce à l’amélioration du côté des gibiers d’eau et des oiseaux de proie. En revanche, les populations d’oiseaux des prairies se sont effondrées de 69 %, celles des insectivores de 51 % et celles des oiseaux de rivage de 43 %.

Le récent sujet des décès des baleines noires a montré l'impératif urgent de sensibilisation. Des actions de ce type avec Google Street View y contribuent avec efficacité.

  • Publié le 13 octobre 2017

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