Utah : Mia Love dans une élection très difficile

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Tout s'est déréglé depuis septembre 2015 au sein du Parti Républicain. Le vrai tournant et depuis tout s'aggrave. A cette époque, les ultra-conservateurs du parti républicain poussent le favori pour la présidence de la Chambre des Représentants des États-Unis, Kevin McCarthy, à se retirer de la course, aggravant la crise interne sur la direction du parti américain majoritaire.

Mia Love Utah

« Ces dernières semaines, il est devenu évident que notre groupe est profondément divisé et a besoin de se rassembler derrière un leader, a déclaré Kevin McCarthy. J’ai toujours mis les intérêts du groupe avant les miens. Par conséquent, je retire ma candidature. » « On a probablement besoin de nouvelles têtes », a-t-il ensuite ajouté. A cette époque, le numéro deux des Républicains de la Chambre, Kevin McCarthy était considéré comme le favori pour succéder à John Boehner, qui avait annoncé qu’il partirait à la retraite à la fin du mois. Les deux hommes n’ont pu que parvenir au même constat : ils sont incapables de rassembler à la fois l’aile conservatrice du parti, plusieurs dizaines d’élus issus du Tea Party de 2010, et le reste du groupe majoritaire, des élus plus traditionnels qualifiés péjorativement par les premiers de représentants de l’establishment.

Il faut quand même se rappeler que le président de la Chambre est le troisième personnage des États-Unis après le président et le vice-président. A cette époque, John Boehner a donc été forcé de rester à son poste tant qu’un successeur n’est pas élu. Et la bataille a duré. Ce climat à cette époque a ouvert des espaces considérables à Donald Trump. John Boehner s'est retiré de toute vie politique. Et depuis non seulement rien n'est réglé mais tous les fossés se sont encore creusés davantage. Et l'Utah devient un territoire caricature de ces divorces. Mitt Romney et Mia Love en deviennent les victimes car ce sont des candidats modérés. Et non seulement ils doivent luter contre des radicaux dans leurs camps mais surtout craindre ensuite redouter l'abstention des radicaux. Le Parti Républicain est confronté à une réelle crise profonde inédite à ce point.

  • Publié le 27 avril 2018

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