Dayle Haddon et les limites nouvelles de l'engagement civique des stars

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Dayle Haddon, mannequin canadien, est l'un des visages les plus connus au monde. Elle a été révélée en 1973 en posant en couverture de Sports Illustrated avant de devenir l'égérie de marques prestigieuses comme Revlon, L'Oréal ...

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Elle se fait désormais très rare sauf à l'occasion de causes humanitaires comme des manifestations de l'Unicef. Elle s'est beaucoup engagée pour une table ronde sur l'égalité des sexes à l'occasion du G7 au Canada. Un engagement aux effets très limités d'un G7 qui risque de plus en plus d'apparaître comme le constat d'un multilatéralisme dans la tourmente et des effets multiples du #MeToo.

Pour ce qui concerne le multilatéralisme, Donald Trump a mis en relief tous les dangers d'un G7 : une dépense énorme (660 millions de dollars : dépense officielle reconnue) pour des résultats minimes avec une composition qui reflète plus les véritables 7 puissances les plus influentes : absence de la Russie, la Chine, l'Inde ... La composition du G7 représente d'abord les puissance du "vieux monde".

Pour ce qui concerne l'engagement de stars dans des causes, le mouvement #MeToo a beaucoup, quasi-totalement (?), discrédité le milieu du cinéma dont son nom emblématique, Hollywood. C'est toute la fonction porteuse des stars en matière de communication qui chute. Comment Hollywood va reconstruire son image de marque ? Combien d'années de purgatoire ? Des questions qui changent significativement la donne sur l'impact actuel de stars pour des causes civiques.

  • Publié le 9 juin 2018

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