Grenoble Sud Agglo : le Cercle du Sud Grenoblois ouvre son site Internet

A quelques jours de son premier anniversaire et après une année particulièrement chargée, le Cercle du Sud Grenoblois ouvre son site Internet. Nouvelle étape importante sur la route des municipales 2020

Claude Soulier Aline Kozma

Aline Kozma et Claude Soulier, Co-présidents du Cercle du Sud Grenoblois, viennent le lancer leur site Internet. 4 marqueurs méritent l'attention. 1) Le logo : c’est original car le “logo animalier” est peu utilisé localement. Il le fut au début de la Métro avec son 1er logo. C’est la même idée ici que les contours des territoires du sud qui permettent de dessiner un ... ours !
Le choix de l’ours c’est le symbole de la résurrection et de la fertilité. C’est une espèce en péril face au réchauffement climatique. L’ours se tient debout et mange : c’est un sentiment de passage à l’offensive, une image quasi-guerrière. C’est un animal solitaire courageux qui a donné lieu aux Etats-Unis à une forte utilisation au moment du lancement du Tea Party : l’opération les “mamans grizzly” : Une opération qui avait remarquablement bien marché. La vie quotidienne étant présentée comme une forêt pleine de dangers et la “maman grizzly” est celle qui protège ses enfants face à tous les dangers. Avec ces préalables, ce logo permet donc de construire un imaginaire : le sud qui veut défendre ses bois et ses champs, qui est prêt à bagarrer dans un univers de dangers et qui fait appel au symbole d’un animal aujourd’hui menacé parce que le sud est lui-même menacé et que cet animal représente les contours territoriaux du sud agglo. Pourquoi mange-t-il un poisson ? Le poisson c’est qui ? C’est quoi ?L’idée du poisson, c’est l’appel de l’eau. Sous cet angle, c’est aussi matière à mettre en relief une réalité géographique : le sud de l'agglomération grenobloise, c’est Romanche + Drac + Gresse = l'eau. C’est aussi la zone de captage des eaux de Rochefort. Le symbole du poisson peut représenter le sud qui est le territoire qui nourrit l’agglo : les espaces agricoles + l'alimentation en eau ... C'est un choix original qui offre aussi le retour aux racines du logo de la Métro quand elle n'était pas encore répulsive, accablée par ses échecs. 2) Dans toutes les agglomérations, les réseaux sociaux sont installés comme le point de passage obligé pour les prochaines élections. A Grenoble, ville qui s'auto-proclame pourtant si souvent de "nouvelles technologies", la politique vit dans l'univers du "vieux monde" : les communiqués de presse à répétition et les documents papiers. Une erreur stratégique pour les élus sortants qui ont eu une conception rétrograde des réseaux sociaux comme s'ils ne devaient être que la bibliothèque des ... communiqués de presse. 3) Le sous-titre du site Internet et la référence au quotidien méritent l'attention. C'est bien dans le quotidien que la Métro a accumulé les faillites objectives : insécurité croissante, bouchons quasi-permanents, incapacité à dialoguer, fracture dans la lutte contre les inégalités territoriales ... Et la liste est longue. Elle se résume aujourd'hui par un constat simple : il suffit de dire "Métropole apaisée" (slogan de la parole officielle locale) pour susciter un ... fou rire généralisé. 4) Ce sont deux jeunes leaders de sensibilités différentes mais qui sont capables de parler ensemble. C'est ce qui a le plus fait défaut à la Métro sortante : l'incapacité à dialoguer. Les municipales 2020 semblent bien vouloir s'engager courant l'été 2018 et là, pour sûr, ce n'est pas qu'une "affaire d'été" ...

  • Publié le 2 août 2018

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