Incendies : Mitt Romney dénonce les sous-investissements

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Les incendies prennent une ampleur considérable. Mitt Romney dénonce publiquement et fermement le drame, l'ampleur des dégâts et surtout le sous-investissement pour lutter efficacement contre les incendies.

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Comme chaque année désormais, la Californie se signale par des chiffres terribles en matière d’incendies. Plus de 63 000 hectares ont brûlé dans les 14 incendies en cours dans l’ensemble de la Californie et 10 000 pompiers sont mobilisés pour les combattre. A lui seul, l’incendie baptisé «Carr», au nord de la ville de Redding (nord de la Californie) a causé la mort de deux pompiers jeudi dernier. Il a consumé plus de 50 000 hectares, détruit 500 bâtiments et en a endommagé 75 autres.

D’après le centre fédéral de coordination des incendies (NIFC), 36 incendies majeurs sévissaient à travers les États-Unis et avaient déjà détruit plus de 93 000 hectares sur le territoire géré par le service national des forêts.

Un défi récurrent à l’origine de drames considérables. Des drames d'autant plus lourds qu'en dehors des éléments humains immédiats. Les scientifiques commencent à mettre en relief les impacts durables de tels incendies. Avec l’ampleur historique d’incendies actuellement aux Etats-Unis et au Canada, c’est en effet une question nouvelle qui se pose maintenant avec force. Manifestement, ces incendies consument toute la végétation et le sol organique dans un secteur ne laissant que des cendres et des cailloux. Il y a un périmètre où disparaît tout signe de vie. La question majeure est celle de la faculté de reprise de la végétation : durée, conditions … ? Un sol gravement brûlé peut aussi entraîner une érosion du sol, ce qui cause d’autres problèmes tout particulièrement lors de fortes pluies. Quand une telle érosion se produit, le sol et les cendres peuvent s’écouler. L’impact peut alors être lourd notamment sur des zones de captages pour l’alimentation en eau. Un sujet qui s’impose désormais parmi les priorités.

Dans ce contexte, l'accusation portée par Mitt Romney sur le sous-investissement est d'une extrême gravité. Avec des prises de positions de ce type sur des sujets d'une telle actualité, Mitt Romney s'éloigne de la ligne de conduite annoncée qui devait être celle d'une réserve forte. Finalement, l'ex-candidat à la présidentielle hésite peut-être encore sur son rôle à venir ...

  • Publié le 8 août 2018

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