Joe Biden et la vérification de la théorie des contrastes vifs ?
Pour Joe Biden actuellement, pas besoin de hâter le mouvement, tous les clignotants sont au vert. Tout se prépare en 2020 comme si, à cette occasion, une fois de plus les Américains voulaient choisir un contraste fort avec le Président sortant.
Chaque élection présidentielle est marquée par une logique de forte rupture si une volonté de changement existe.
En 1976, Jimmy Carter promettait la fin d’une présidence machiavélique (Nixon - Ford).
En 1980, Reagan marquait le retour d’un pays qui entendait être internationalement respecté face à la faiblesse de Carter.
En 1992, la victoire de Clinton était celle de la proximité et du retour aux priorités intérieures face au patricien Bush senior.
En 2000, le succès de Bush était le triomphe d’une Amérique morale face aux "dérives" des années Clinton..
2008, Obama est un intellectuel face au simplisme de Bush junior.
Puis 2016, Trump, c'est l'anti-système face aux Clinton qui incarnent la caricature du SYSTEME et les nuances très fortes du discours Obama.
A ce jour, avec les sondages, les Américains semblent souhaiter l'union, la pacification face aux divisions quotidiennes des années Trump. C'est la chance historique pour Joe Biden : le grand-père cool qui peut apaiser les Etats-Unis. Sans des efforts manifestes, il creuse l'écart chez les Démocrates. Sanders et Warren apportent une autre forme d'agressivité par leurs passions. Les autres ne font pas assez mûrs. Joe Biden semble sur une voie inattendue à ce point vers le succès.