A 480 : traversée de Grenoble : le chantier a-t-il débuté pour de vrai ?

A constater l'absence manifeste d'engins de chantier comme l'absence de progression dans des aménagements, la question de bon sens qui se pose actuellement localement : le chantier de la traversée de Grenoble a-t-il débuté pour de vrai ?

Grenoble Agglomération

Derrière cette question, une seconde interrogation : est-il possible de faire débuter un réel chantier de ce type avant les élections de mars 2020 tant les embouteillages s'annoncent terribles dans toute l'agglomération grenobloise ? Tous les partenaires concernés ont-ils fait un "coup de com " : annoncer le démarrage du chantier mais sans ... démarrer le chantier ? Ce qui explique, fait atypique, qu'il n'y ait eu aucune publication de visibilité dans le temps des différentes tranches de chantiers ...

En réalité, la situation actuelle d'asphyxie quasi-totale était annoncée dès ... 1986 par une étude du CETE d'Aix en Provence, organisme d'études des DDE à l'époque. Les contraintes locales sont fortes : présence de montagnes, de fleuves, de zones déjà construites ... donc des obligations sévères.

En 1993, l'Agence d'Urbanisme de la Région Grenobloise (AURG) a publié une étude "les déséquilibres en marche" confirmant, chiffres à l'appui, les observations du CETE d'Aix en Provence. Mais rien n'y a fait. Notamment sous la pression d'écologistes locaux très anti-voitures. Une forme de radicalité peu connue ailleurs à ce point.

En l'espèce, annoncer le début du chantier, c'était faire espérer des solutions face à des embouteillages chroniques où parfois la simple traversée de l'agglomération prend 1 heure 30 et plus aux heures de pointe. Et ne pas réaliser le "vrai démarrage" c'est reporter des embouteillages cruels quotidiens à l'été 2020 dons sans "nuisance électorale" en mars 2020. Mais la "pelle" est un peu grosse pour échapper aux questions que se posent désormais les habitants.

  • Publié le 9 février 2019

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