PLUi de l'agglomération grenobloise : le Cercle du Sud Grenoblois demande des comités territoriaux

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Aujoud'hui, c'est le dernier jour de l'enquête publique menée dans l'agglomération grenobloise au sujet du projet de Plan Local d'Urbanisme Intercommunal (PLUi). Un Collectif de membres de la société civile, le Cercle du Sud Grenoblois, demande la création de comités territoriaux pour mieux respecter les identités vraies des bassins de vie dans l'agglomération grenobloise.

Les Combes 2 11 05 19 (Copier)

Dans le texte de l'avis officiellement déposé par ce Collectif et dans l’esprit des « 11 propositions » émises par Aline Kozma et Claude Soulier, et avec la contribution de Géoval, Atelier de Valorisation Géographique, ces structures proposent "... la mise en place d’un niveau de gestion territoriale intermédiaire entre la Métro et les Communes, afin d’assumer l’histoire locale et d’assurer un développement harmonieux des territoires...".

Claude Soulier Aline Kozma

Le Cercle du Sud Grenoblois indique notamment : "... après un demi-siècle d’intercommunalité réduite, depuis la création, en 1966, de la première structure, le SIEPURG (Syndicat Intercommunal d'Études des Problèmes d'Urbanisme de la Région Grenobloise, qui comptait 23 communes), Grenoble Alpes Métropole a fait en 2014 et 2015 un double saut, en passant de 28 à 49 communes et en rassemblant des compétences jusque-là exercées par les Communes. La soudaineté et l’ampleur de cette extension territoriale et de cette concentration des pouvoirs ont créé un choc et engendré, entre des Communes dépossédées et une Métro « surgonflée », des frustrations et des rejets. ... Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD du PLUI), a décrété, dans la « recherche [d’] une organisation équilibrée de son territoire capable de valoriser les identités et les complémentarités entre ses différents bassins de vie », la poly-centralité. Celle-ci ne vise que les domaines de la vie quotidienne, elle exclut la gestion du territoire. Elle redistribue les fonctions ; elle ne partage pas les pouvoirs. Il faut aller jusqu’au bout de cette redistribution et passer de la poly-centralité incomplète, « de services », que propose le PADD, à une multipolarité complète, comportant notamment une participation aux décisions sur la nature et l’implantation spatiale de ces fonctions et, plus largement, sur l’aménagement et le développement du territoire ...".

Ces comités territoriaux seraient-ils une sortie de crise pour cette intercommunalité XXL désormais parée de tous les maux ? Probablement. Ce qui est sûr, c'est que la situation actuelle n'est plus tenable et que des propositions positives sont indispensables pour faire du rendez-vous des municipales 2020 celui d'une intercommunalité nouvelle face à un système qui a montré toutes ses nombreuses défaillances graves.

Grenoble Agglomération

  • Publié le 24 mai 2019

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