Grenoble, son agglomération et les élections municipales du "stop ou encore !"

Dans l'agglomération grenobloise, les élections municipales de mars 2020 prennent un visage tout à fait particulier. Trois cercles territoriaux qui vont vivre des élections référendaires dans un esprit de "stop ou encore !" localement inédit.

Sud Agglomération Grenoble

1er cercle, le bas grésivaudan : la droite sera-t-elle délogée de son "fief historique" par des candidats LREM ? La sociologie des Communes comme les scores des dernières élections peuvent laisser penser que le sort des LR 38 dans leurs bastions historiques sera fragile. Un 1 er test essentiel pour les prochaines élections locales : cantonales et régionales.

Le second cercle, c'est Grenoble et sa 1ère couronne (St Martin d'Hères, Echirolles ...), là, les municipales vont tourner à un référendum sur l'insécurité. Dans ces villes, l'insécurité a tout gagné ces dernières années. Elle est la voisine obligée de chaque instant pouvant même prendre des visages d'une brutalité irréelle. La lassitude est là. Dépassant et de loin toutes les frontières partisanes classiques. La victoire ira probablement à celui ou à celle qui proposera le retour au calme, à la sécurité, à la douceur de la qualité de vie locale.

Le troisième cercle c'est le sud de l'agglomération grenobloise. Là, le référendum va porter sur l'urbanisme densifié ou pas. Avec les municipalités sortantes, des villages vont devenir des villes. Les municipales seront l'heure de ce choix : le "stop ou encore" en matière d'urbanisme galopant densifié.

Jusqu'alors, sous influence PS sensibilité modérée, l'agglomération grenobloise vivait au rythme d'un "socialisme bourgeois" : des notables modérés cherchant à faire consensus. Là, depuis 2014, la situation a changé. Les contrastes sont vifs. C'est un esprit nouveau qui est installé où chaque élection sera, souvent pour la première fois à ce point, un vrai choix référendaire sur un thème très précis. Et dans un contexte global d'une intercommunalité XXL particulièrement impopulaire. Un scrutin très atypique.

  • Publié le 27 juillet 2019

Partagez cet article :

Exprimez votre avis :