John Thune au centre de la procédure de destitution

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Après deux mois d’auditions, la Chambre des Représentants entame mercredi le débat juridique pour savoir si les faits reprochés au président sont suffisamment graves pour justifier sa mise en accusation (« impeachment »).

John Thune 30 08 19

La commission devrait approuver, lors d’un vote mardi, son rapport d’enquête avant de le transmettre à la commission judiciaire. C’est elle qui prendra alors les rênes de la procédure de destitution avec, en premier acte, l’organisation mercredi de l’audition de spécialistes en droit constitutionnel.

La commission judiciaire devra déterminer si les faits reprochés à Donald Trump entre dans le cadre de l’un des possibles motifs de destitution cités dans la Constitution des États-Unis : des actes de « trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs ».

Une fois rédigés, les chefs d’accusation seront soumis à un vote en séance plénière à la Chambre, probablement avant Noël.

Compte tenu de la majorité démocrate à la Chambre des Représentants, la mise en accusation devrait être votée.

Mais l'étape décisive relève ensuite du Sénat. Le Sénat sera chargé de décider si le Président doit être destitué. Pour cela, il faut une majorité des deux tiers. Or les Républicains sont majoritaires au Sénat. Par conséquent, la destitution supposerait de lourdes et nombreuses défaillances au sein des Sénateurs Républicains.

Dans ce cadre, l'un des boucliers de Donald trump devrait être John Thune, leader des Sénateurs Républicains. Un remarquable orateur qui va "jouer gros" car il est sur la liste des présidentiables de 2024.



  • Publié le 2 décembre 2019

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