Métropole de Grenoble : une agglomération sans sa gauche traditionnelle

L'agglomération grenobloise, en dehors de la séquence temps 1983 - 1995, c'était une gauche modérée avec une ville centre détenue par un PS bourgeois modéré (Dubedout, Destot ...) cohabitant avec une première couronne composée de bastions historiques du PCF et une droite repliée sur des territoires de seconde couronne (Meylan, Sassenage, Varces ...). Tout a changé.

#vercors

Dans la ville centre, les Verts ont chassé le PS relégué à moins de 15 % face à une gauche plus radicale avec écologistes et des mélenchonistes. Le PCF a perdu Fontaine et sur Echirolles son maire PCF est élu avec moins de 40 % des voix. Le passage de Fontaine au Modem est un séisme politique local : la Commune de Louis Maisonnat, figure historique locale du PCF. Seule la Commune de St Martin d'Hères reste fidèle à son histoire politique.

Pour la seconde couronne, Meylan passe à gauche. Varces Allières et Risset, perdue par la droite en 2014 contrairement à sa tradition depuis 1977, reste à gauche en étant pourtant une ville garnison avec de très nombreux militaires professionnels et Sassenage a frôlé le passage à gauche.

Bref, tous les repères ont été modifiés.

Dans cette mutation, la Métropole de Grenoble n'échappe pas à la recomposition. Christophe Ferrari se maintient à la présidence (pour quelle durée ?) grâce à la ... droite et face à sa ... gauche, lui qui débuta rocardien puis fut soutien de Montebourg et enfin ... de Hamon.

Un paysage politique entièrement recomposé !

  • Publié le 8 août 2020

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