La faute gravissime de la présidentielle 2020 : casser le désir d'Amérique !

  • Denis Bonzy
  • Présidentielle 2020
  • Amérique

La campagne présidentielle américaine 2020 va rester dans les annales pour une faute collective gravissime : casser le désir d'Amérique.

Boston

Donald Trump et Joe Biden ont une responsabilité partagée. L'Amérique a historiquement un destin international qui dépasse son territoire et de loin. La liberté. Les grands espaces. Les inventions en avance. Une démocratie qui est un repère du monde de demain des autres. Une Cour Suprême qui est un Pouvoir et non pas une simple "autorité" soumise. Un journalisme qui est un "quatrième pouvoir" à part entière. Bref, des contenus qui portent un imaginaire puissant.

Et là, d'un coup, tout s'effondre. La liberté est secouée par des violences d'une extrême gravité. Difficile d'être différent des autres quand des milices s'exposent pour faire leur loi contre toute diversité.

Les grands espaces semblent condamnés à des chocs majeurs face au dérèglement climatique : l'eau s'apprête à être cotée en Bourse tant cette richesse devient rare. La Californie brûle alors qu'elle portait l'imaginaire de la fraîcheur des... plages.

Les inventions en avance patinent. Elles sont si vite digérées, partagées, mondialisées que leurs vrais auteurs sont rapidement ignorés.

La Démocratie est en feu. Les réconciliations semblent impossibles.

La Cour Suprême devient un "lieu de politisation" et non plus de consensus.

Et pour le journalisme, les choix d'opinions semblent voués à emporter même la réalité matérielle de faits.

C'est un champ de ruines. Peut-il être "réparé" ? Difficile à dire parce que la sortie du 3 novembre peut encore amplifier le chaos.

Le désir d'Amérique est cassé. Une réalité grave qui va peser durablement dans les relations internationales.

Denis Bonzy

  • Publié le 16 octobre 2020

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