Philippe Buerch : la carte de la France

  • Philippe Buerch

Dans une tribune, Philippe Buerch met en relief les attentes de nombreux membres de la société civile dans la période actuelle :
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Tribune : "La carte de la France"

Renaissance.

Depuis quelques jours, des commentaires parfois sarcastiques entourent ce terme.

Ce n’est pas seulement le nom d’un parti politique.
Ce doit être d’abord le nom d’une obligation collective pour notre pays.
En effet, regardons avec lucidité la situation actuelle.

Philippe Buerch

Les orages sont partout. La crise climatique est là. Des quartiers sont parfois devenus invivables. Des professions, qui sont les hussards de la République, sont confrontées à des violences permanentes. La liste pourrait durer longtemps de ces théâtres d’incompréhensions qui s’ajoutent. Il y a même des orages que nous espérions relégués à de lointaines autres époques (guerre en Ukraine, crise sanitaire Covid-19 …) mais qui sont désormais à notre porte. Dans ces circonstances déjà si dramatiques, n’ajoutons pas des orages de plus.

Dans de telles circonstances, une seule question s’impose : notre siècle devait être celui de l’allongement de l’espérance de la vie humaine individuelle dans le progrès d’une harmonie collective apaisée mais qu’est-il devenu ?

Il apparait celui du raccourcissement de l’espérance de vie collective, menacée par des catastrophes majeures de communautés qui ne se supportent plus pour des raisons multiples et qui n’entendent même pas les contraintes pour le simple devenir de la planète.

Est-ce l’héritage que nous souhaitons pour les prochaines générations ?

Qu’ont-elles fait pour mériter un tel champ de mines ?

Face à ces réalités, classiquement, et d’ailleurs sans la moindre fantaisie, il y a ceux qui annoncent « avec nous, demain, la pauvreté c’est fini … », « la crise, c’est la faute des autres … », « tout le monde, il est beau, tout le monde, il sera riche … » … : c’est la responsabilité décalée.

Les diagnostics sont faux. Les réponses sont donc illusoires.

Heureusement, il y a ceux qui ont choisi l’action sur des bases justes. Ils savent que l’enjeu n’est pas de droite ou de gauche mais de responsabilité assumée.

Ils savent que l’avenir n’est ni de droite ni de gauche mais qu’il se construit par le travail, par la motivation, par le mérite. Ils savent que la culture se partage par la passion. Que le talent doit s’encourager partout sans distinction de couleurs de peau ou de choix religieux. Que la liberté s’acquiert par l’engagement citoyen.

Toute l’Histoire de notre pays est une écriture de la liberté.

C’est cet amour de la liberté qui a donné à la France sa dimension universelle. De la plume de ses auteurs aux barricades de la Révolution de 1789. De l’appel du 18 juin jusqu’à l’armée des ombres dans les maquis de la seconde guerre mondiale.

Cette liberté nait des idées qui doivent avancer, proposer, conseiller.

C’est à cet enjeu des idées que je vais consacrer toute mon énergie sur le plan national au sein d’une structure que je vous présenterai prochainement. Servir mon pays passe d’abord par un engagement de ce type. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de ne pas être candidat aux élections législatives de juin 2022.

Emmanuel Macron a besoin de la vitalité des idées de la société civile, comme Emmanuel Macron a besoin d’une large majorité parlementaire.

C’est pour ces raisons, et aussi dans le cadre de mes engagements politiques au sein d’Horizons et aux côtés de Christian ESTROSI, Anthony BORRE, et sur le plan national Edouard PHILIPPE, j’apporte tout mon soutien aux candidats de notre beau Département des Alpes Maritimes : Greig Monetti, Loic Dombreval, Philippe Pradal, Alexandra Valetta Ardisson, Marine Brenier, Jean-Bernard Mion, Eric Mele, Jean-Valéry Desens.

Comme Emmanuel Macron a besoin de métropoles et de villes qui soient à l’heure de la modernité, à l’exemple de Nice, sous l’impulsion de Christian Estrosi.

C’est notre responsabilité de mener tous ces combats indispensables.

C’est notre dignité pour que notre pays ne se transforme pas en musée des amertumes ou pire encore en territoires des violences destructrices.

C’est le plus bel acte d’amour que nous puissions offrir aux prochaines générations que de ne pas se résigner à ce qu’elles doivent mécaniquement vivre moins bien que nous.

Toutes ces valeurs ne s’imposent pas. Elles ne se décrètent pas par un acte administratif. Elles ne se hiérarchisent pas selon une grille des échelons territoriaux ou des mandats publics.

Elles doivent d’abord vivre dans le cœur de chacun. C’est la force de l’attachement à une terre, à des racines, à une Histoire collective, à la conviction que cette Histoire voue aux plus belles réussites, que si la V ème République est manifestement à bout de souffle, la VI ème République n’a pas vocation à naitre dans les pires douleurs.

Si ces valeurs vivent ainsi, aucun orage ne pourra les éteindre.

Car cette force donne une énergie capable de résister à tous les défis.

C’est la vraie responsabilité des citoyens qui, quand ils « parlent du pays », n’ont pour critère de choix qu’une seule carte : la carte de la France !

Les 12 et 19 juin, nous devons être les plus nombreux possibles à faire vivre cette carte de la France et soutenir tous les candidats de la majorité présidentielle, comme pour tous les jours d’après. C’est un impératif plus nécessaire que jamais.


Philippe BUERCH
Délégué Municipal Cannes Horizon

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  • Publié le 15 mai 2022

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