Barack Obama subit le faux rythme de McCain
Barack Obama constate que sa campagne connaît un trou d'air manifeste. Pour vivre une campagne animée, il faut être deux. Or McCain impose un faux rythme qui ne permet pas les oppositions mobilisatrices. Est-ce durable ?
La campagne Obama patine. Il continue les rencontres thématiques. Mais on est loin de la fièvre de la primaire démocrate.
Il quadrille le territoire en se rendant par exemple pour la seule prochaine semaine en Caroline du Nord, Géorgie et Virginie. Mais l'ambiance est moins fiévreuse.
McCain ne permet pas pour le moment des oppositions frontales mobilisatrices. Bien davantage, comme le montre l'effet boomerang des attaques de Wesley Clark, la polémique personnelle est impossible.
Il s'est distingué de Bush. Pour le moment, c'est un redoutable faux rythme qui est imposé volontairement ou pas et pour combien de temps ?
Il est probable qu'il va falloir attendre la sortie des Conventions pour revivre une campagne d'un autre rythme.