Barack Obama reste vulnérable
Le candidat démocrate touche au statut de "demi-Dieu" en Europe. Le "vieux continent" a été sensible aux yeux du charme et de la séduction. C'est une autre affaire en Amérique.
Lors de l'annonce de la tournée internationale, le camp McCain attendait la gaffe. La gaffe n'était-elle pas cette tournée aussi longue et menée sur des airs de "campagne gagnée" ?
Deux styles s'affrontent. D'un côté Obama qui incarne le charme, la séduction, l'international, l'homme d'Harvard, le chouchou des stars, les bonnes manières élégantes. D'un autre côté, le style McCain c'est le retour aux racines. Il s'enfonce dans le "pays profond". Il mouille sa chemise.
Il va à la quincaillerie du coin de quartier quand le démocrate sillonne les capitales étrangères. C'est un message fort.
Trois petits points séparent Obama et McCain lors d'un sondage fédéral. Cette faiblesse montre la vulnérabilité du candidat démocrate.