François Bayrou et les blocs électoraux
Les sondages montrent une opinion stable qui reste à l'écart de grands chambardements électoraux.
C'est un paradoxe étonnant. Au moment même où sa formation est en-dessous des 10 %, François Fayrou échappe au drame du troisième homme en conservant un étiage élevé pour le 1er tour d'une présidentielle (14 %).
Après les élections européennes de juin 2009, même dans les rangs du Modem, il était désormais question de l'évolution de la "Bayroumania" du printemps 2007 en "Bayrouzina".
Le constat d'échec tenait en une réponse simple : le Modem est en panne de sens.
La période présente n'est pas marquée par une recherche d'utilité mais par une recherche de sens.
L'opinion reconnaît un sens : la présidentielle pour François Bayrou.
Cette donnée montre la constance de l'opinion qui a besoin de temps pour installer un leader dans la case de la présidentielle. Bayrou y est manifestement.
Pour prendre connaissance de ces tendances clefs : tendancesclefs