François Bayrou à la recherche d'une gifle
La gifle est l'acte fondateur de François Bayrou. Le plus surprenant, c'est qu'avec la multiplication des scandales, il ne trouve plus la matière pour cet acte d'indignation qui marque l'opinion.
Le véritable démarrage de la campagne 2007 de Bayrou est intervenu sur le plateau de TF1 lorsqu'il met en cause la "pensée officielle" des rédactions parisiennes qui veulent "imposer un choix".
C'est alors la "nouvelle" gifle donnée par le leader UDF.
La première, lors de la campagne de 2002, donnée à un petit délinquant qui lui faisait les poches lors d'une visite en banlieue lui avait donné un bonus de 2 à 3 points.
Là, cette gifle donnée à la "pensée médiatique qui formate l'opinion" le fait changer de catégorie et booste la totalité de sa campagne.
Il y aura avant et après cette déclaration.
L'opinion s'apprête à dénoncer, se protéger de l'esprit "big brother" dont elle a désormais le sentiment que sa liberté réelle peut en être victime.
La presse qui a franchi plus ouvertement sa reconnaissance de "presse d'opinion" a conscience que la relation de confiance est cassée.
L'opinion Française va désormais chercher de plus en plus "le complot".
Une nouvelle ambiance est née pour le "4ème pouvoir".
Maintenant que la thèse du complot s'installe au quotidien, François Bayrou semble privé de l'objet qui va permettre de casser le politiquement correct et de trouver la nouvelle lune de miel avec l'opinion.
Le leader centriste est manifestement à la recherche d'une gifle.