Denis Broliquier et le service public au quotidien
Denis Broliquier s'élève contre les difficultés concernant les cantines, dernier exemple en date de la distance excessive prise par le Maire PS de Lyon sur les services au quotidien dans la Capitale de Rhône-Alpes.
Le jour de la rentrée des vacances de la Toussaint, 51 restaurants scolaires étaient encore fermés sans que les parents n'aient été vraiment informés.
Certains ont même été appelés dans la matinée par les directeurs pour venir récupérer leurs enfants à midi !
Le Maire du 2ème arrondissement de Lyon considère que :
"Gérard Collomb a laissé pourrir la situation. Cela fait un an qu'il est interpellé par les syndicats sur la question des cantines. Un an qu'il fait la sourde oreille. Résultat : la Ville s'embourbe dans une crise loin d'être résolue. Demain la situation empire : 67 restaurants seront fermés et la grève est annoncée à ce jour jusqu'au 9 novembre. Et ce sont encore les parents qui trinquent.
Manque d'anticipation, défaut d'information, organisation calamiteuse et mépris des personnels ont conduit à un niveau de crispation qui va coûter cher à la Ville. 80 postes supplémentaires dont la moitié à plein temps ont été concédés. Quelles autres concessions la Ville va-t-elle encore devoir faire dans l'urgence pour rétablir un service que les familles sont en droit d'attendre.
La Ville de Lyon promet des places supplémentaires mais n'est pas capable de garantir le fonctionnement de l'existant. Et la question des cantines n'est que la partie visible de l'iceberg. Nous dénonçons depuis longtemps l'absence de gestion des ressources humaines à la Ville. Et le plan social Emeraude ne va rien arranger."
Une initiative nouvelle de la part de Denis Broliquier qui s'impose progressivement en défenseur n° 1 de la qualité de vie sur Lyon au moment même où le Maire sortant semble désormais privilégier les enjeux politiques nationaux.