François Bayrou et les fausses solutions

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Et si la perception de la gravité de la dette imposait brutalement des mesures chocs sous la pression même de l'opinion publique lasse des "fausses solutions" ?

La dette change la donne de la primaire américaine parce que l'opinion a pris conscience pour la première fois à ce point qu'il n'est plus possible de dépenser un argent qui n'est pas dans les caisses.

L'accord parlementaire risque donc de faire deux victimes : les deux partis qui ont passé l'accord consistant à "lutter contre la dette en ... l'augmentant".

Sous cette actualité mondiale, l'opinion française souvent lente au démarrage va-t-elle prendre le "rythme" en exigeant de ses candidats une rigueur nouvelle ?

Pour François Bayrou, premier responsable à dénoncer le poids de la dette dès 2007, n'est-ce pas le seul créneau pour 2012 : transformer l'élection en un referendum sur la nouvelle gouvernance publique par la vérité sur le niveau de l'endettement comme sur les moyens d'y mettre un terme ?

Ce qui est sûr, c'est que l'opinion s'ancre progressivement dans la logique des "solutions qui ne règlent rien" et qu'elle ouvre donc la voie à un discours rejetant dos à dos les accords de ces "fausses solutions"...

  • Publié le 1 août 2011

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