Nicolas Sarkozy et la malédiction qui frappe les candidats du pouvoir

Le leader UMP évoque des précédents pour justifier son maintien Place Beauvau. Mais chaque exemple, depuis 1981, s'est soldé par l'échec de celui qui incarnait les fonctions gouvernementales.

Chirac en 1988, Balladur en 1995, Jospin en 2002 : il n'y a pas d'exemple de responsable Gouvernemental trouvant le chemin du succès présidentiel dans la foulée immédiate de ses responsabilités ministérielles.

Les scrutins vengeurs sont passés par là ...

Garder son poste à l'Intérieur revient à croire à sa possibilité d'inverser cette tendance. C'est peu probable. Les Français sont attachés à la symbolique d'un candidat libéré d'attaches Gouvernementales comme partisanes. Le candidat seul qui dialogue avec eux. C'est l'un des choix de S. Royal qui respecte cette symbolique.

En période de volonté de sanction contre les "élites" et de défiance contre la "politique", ce schéma paraît plus d'actualité que jamais.

  • Publié le 14 janvier 2007

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