Nicolas Sarkozy salue le travaillisme à la Tony Blair

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Le candidat UMP salue le sens des réformes manifesté par le Premier Ministre Britannique.

Nicolas Sarkozy continue dans son effort de recentrage. Il dresse un hommage au travaillisme Blairiste qui est lourd de significations.

Une visite très cohérente dans l'actuel parcours du candidat UMP en passe de réussir trois paris.

Le premier pari une est celui du besoin d'harmonie, de calme, d'union et de cohésion témoigné par le pays. Un véritable recentrage est intervenu en profondeur au sein de l'opinion publique qui évolue vers une cohabitation de certaines qualités des deux camps. Cette cohabitation doit être opérée au sein même du tempérament d'un individu et non pas dans le rééquilibrage des forces politiques. Le congrès d'investiture a été le point de départ de la réponse à ce premier pari. Pendant ce congrès, Nicolas Sarkozy est apparu comme un homme jeune, donc un homme d'avenir, comme un homme de modération, de pragmatisme habité par l'Histoire du pays et de toutes les composantes de cette Histoire du pays qu'il entend représenter.

Le second pari consistait à apparaître comme le candidat de l'union. En quelques jours, l'évolution des chiffres lui a rendu le plus grand service qui soit à savoir l'installer en candidat de la victoire donc de l'union.

Enfin, le troisième pari concerne les réponses apportées à une France en plein désarroi, déconcertée et déchirée entre des courants multiples. Une opinion ayant besoin de trouver de nouvelles certitudes. Le discours du candidat UMP est apparu comme un discours clair, mobilisateur, porté par une nouvelle génération capable de donner naissance à une nouvelle France. Dans ce "nouveau patriotisme", la rencontre avec T. Blair trouve une justification particulière car le leader travailliste a été le Premier Ministre du "réveil" de la Grande Bretagne.

  • Publié le 30 janvier 2007

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