Grenoble Universités : grave échec sur la route des campus d'excellence

  • Denis Bonzy
  • Club 20
  • Grenoble Universités

La Ville du Synchrotron rate la seconde vague des sélections pour les campus d'excellence.

C'est une décision qui devrait "faire du bruit" dans la Capitale du Dauphiné toujours très attachée à sa valeur ajoutée universitaire.

L'une des premières réactions a été celle d'un Club local de réflexion, le Club 20, présidé par Denis Bonzy qui avait été l'un des négociateurs pour l'arrivée du Synchrotron, et qui est actuellement la structure indépendante qui monte dans l'agglomération grenobloise.

Le communiqué publié est très explicite :

"Le pôle universitaire Grenoblois ne figure pas dans les 5 campus universitaires de rang mondial retenus ce jours dans le cadre des initiatives d'excellence.

C'est un échec très grave.

En juillet 2011, avant la "première vague", Grenoble devait figurer dans la liste. La liste publiée, ce fut : Strasbourg, Bordeaux, Paris Sciences et Lettres.

A cette époque, les commentaires se voulaient rassurants. Ce sera donc pour le second tour. Et les résultats du second tour (le dernier) ont été publiés ce matin. Le jury international d'experts a retenu : Sorbonne Universités, Sorbonne Paris Cité, Paris Saclay, Toulouse, Aix Marseille. Mais pas de Grenoble.
Ces 8 campus sans Grenoble se répartiront 7, 7 milliards d'euros sous forme de dotation en capital.

C'est dire l'impact concret de cet échec.

Localement, c'est toujours le refrain "on est des champions, on est des champions ...". Mais les "champions" ramènent quels trophées ?

Les Jo d'hiver ? Echec.

La sécurité ? Echec.

Le sport populaire ? Echec avec un stade vide et un club en CFA.

...

La liste des échecs est longue. Aujourd'hui, c'est une journée triste pour l'agglomération grenobloise. Elle vit un réel déclassement dans ce qui est important : l'avenir des générations futures.

La Ville capable de conquérir le Synchrotron rate le pôle d'excellence universitaire. Quel gâchis !

C'est tout un système politique qui prend l'eau de la majorité qui n'a pas la mobilisation nécessaire mais aussi de l'opposition actuelle qui ne réhausse pas le niveau en se contentant de gérer les polémiques anecdotiques (candidatures, influences diverses ...).

Les prochaines élections locales deviennent un enjeu d'une autre dimension car il est temps de tourner la page de ces échecs à répétition".

  • Publié le 3 février 2012

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