Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy bientôt victimes d'une présidentielle sans règle

La présidentielle 2007 se déroule dans un climat déroutant. L'opinion n'a pas encore accroché. Pire, la campagne donne prise à de premières accusations graves à l'impact dévastateur en avril.

La démocratie présidentielle Française paraît à bout de souffle. TF1 est accusée de favoritisme.

France 2 sélectionne qui "mérite" d'être suspendu pour engagement public (Duhamel) et qui ne l'est pas (Ruquier) dans des conditions pourtant analogues.

Les parrainages mettent un doute sur la participation de 30 % du corps électoral. Mais surtout, ces candidats ont dépensé une énergie et un argent disproportionnés pour simplement être candidats.

Les journalistes professionnels s'effacent pour laisser place à des "citoyens journalistes". Quand les professionnels reprennent la parole, c'est pour demander de commenter les sondages à l'exemple de la nouvelle émission de M6.

Bref, rien ne va plus au royaume de la présidentielle Française.

C'est un mauvais climat tant pour Sarkozy que pour Royal.

S'ils incarnent l'élite protégée, ils vont droit à la sanction populaire.

Il faut toujours se méfier de la "France qui s'ennuie". Nous sommes actuellement un peu dans ce climat qui rejette tous les indicateurs officiels. Mars avait été le tournant de 2002 avec l'enjeu de la délinquance. Attention aux effets de ce climat sur mars 2007 pour l'actuelle présidentielle.

  • Publié le 26 février 2007

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