François Hollande et le véritable défi du leadership
La presse internationale commence à s'interroger sur le style même de François Hollande. L'affaire du tweet de sa compagne a accéléré le débat. Mais l'enjeu de fond est le suivant : la "méthode Hollande" consisterait-elle à s'allier en permanence aux "faibles" pour contrecarrer les "forts" ?
Ce fut sa méthode dans la gestion du PS. Ce fut sa méthode lors des primaires PS face à Martine Aubry.
C'est une des grilles de lecture quant à la composition du Gouvernement.
Mais surtout, c'est la grille de lecture pour ce qui concerne désormais les premières positions internationales. La France apparaît comme le "petit dénominateur commun" des pays en crise (Italie, Espagne, Grèce) face à l'Allemagne.
S'agirait-il là d'un trait de tempérament ou d'une méthode de gouvernance ?
Face à une presse nationale particulièrement complaisante et docile, la presse étrangère s'interroge. Quel intérêt à terme pour la France que de se positionner quasi-systématiquement comme trait d'union des "plus faibles" qui, dans de très nombreux cas, n'ont pas respecté les règles de rigueur pour hier, voire pour aujourd'hui et qui les diffèrent pour demain ?
Est-ce la nouvelle vocation internationale de la France ?
Le défi du leadership est posé plus rapidement que ce qui pouvait être attendu.