DSK et l'ouvrage au nom de code

  • Dsk

Instructif examen de la presse internationale sur le livre de Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin que ces deux auteures ont consacré aux "DSK".

En enquêtant sur 20 ans de vie politique de DSK, que notent les journalistes étrangers ?

1) La logique du "pas vu pas pris" qui n'a été possible que grâce à une presse particulièrement complaisante face à un couple vivant sur une image totalement maîtrisée grâce à l'agence d'image et de lobby (Euro RSCG). Cette culture lui a ouvert des risques de plus en plus énormes le conduisant d'ailleurs ... à sa perte. Il est alors question d'une relation "destructrice" avec la jeune fille d'un militant PS de Sarcelles, puis de Piroska Nagy, puis de Tristane Banon, puis de comportements "paradoxaux" dans un club échangiste parisien où il aurait été, même pendant ses fonctions ministérielles, un client particulièrement assidu. Personne n'a osé révéler ou enquêter sérieusement ouvrant la voie à la catastrophe ultime.

2) La logique de "homme aux 7 vies" : presque une vie par ... par téléphone portable. Mais surtout la France est présentée comme un pays à l'information terriblement contrôlée où chez l'éditeur Albin Michel, le projet de livre a longtemps été baptisé d'un nom de code pour sécuriser l'enquête et l'édition tant des pressions considérables avaient pu peser par le passé sur d'autres enquêtes ou d'autres éditions éventuelles. C'est peut-être ce dernier volet qui apparaît le plus inquiétant.

  • Publié le 29 juin 2012

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