Le choc Ségolène Royal contre François Bayrou va porter sur le thème du rejet du statu quo

Ségolène Royal a confirmé l'annonce forte prévue pour l'émission de France 2 portant sur l'affirmation de sa liberté face au PS donc l'ouverture qui est la sienne. Seul ce cap peut lui permettre d'enrayer la montée de F. Bayrou qui concentre actuellement toutes les attaques ; ce qui le conforte aux yeux de l'opinion comme le vrai candidat anti-système.

Les concurrents de F. Bayrou sont confrontés à la même difficulté que ceux hier de S. Royal lors de la primaire socialiste : comment l'attaquer sans "faire son jeu" ?

La percée de Bayrou est inscrite dans l'air du temps. C'est le rejet du statu quo et de l'élite politique bloquée.

Le pays veut une alternative et non pas une alternance.

Le rejet du statu quo c'est le rejet des élites comme des "voleurs de pouvoir".

Parce qu'elle a apporté une réponse nouvelle avec sa "démocratie participative" d'ailleurs portée par Internet, Ségolène Royal a connu une popularité considérable. Sitôt "récupérée" par les élites classiques de son parti, cette popularité a fondu comme neige au soleil.

Le créneau a été occupé par F. Bayrou que chacun considérait comme rejeté par le système car "mis en quarantaine" lors des 5 dernières années.

Plus il sera attaqué par ses concurrents, plus ces derniers prennent le risque de le conforter comme à l'écart du système classique. Cette stratégie avait servi Royal lors de la primaire PS. Il est probable qu'elle devrait produire le même impact pour Bayrou au sujet duquel les Instituts d'enquêtes devraient probablement bien garantir actuellement l'absence de correctifs "subjectifs" et clarifier la continuité des correctifs concernant JM Le Pen.

  • Publié le 17 mars 2007

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