Cécilia Durieu et Benjamin Piton ou le test du "yes we can" dans l'agglomération grenobloise

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Cécilia Durieu et Benjamin Piton passent lundi 17 septembre 2012 à une nouvelle étape de leur organisation.

Ils vivent la suite de leur initiative “reconquête 2014” lancée en juillet 2012 :

“L’heure est à la rentrée politique des Jeunes Actifs Isérois. Nous vous invitons donc à une réunion d’organisation de l’opération “Reconquête 2014” :

Lundi 17 septembre à 19h30
Salle Chartreuse, 4 rue de Cartale,
38170 Seyssinet-Pariset


Lors de cette réunion, nous définirons des groupes de jeunes actifs ainsi que potentiellement un référent pour l’ensemble des villes représentées afin d’engager de façon structurée la reconquête des territoires Isérois pour les prochaines élections municipales.

Cette réunion est ouverte à toutes les personnes non engagées politiquement et à tous les sympathisants du centre et de droite qui aimeraient s’impliquer, en tant que militant ou candidat, pour les élections de 2014.

Merci de confirmer votre présence par mail à l’adresse contact@ceciliadurieu2012.fr”

Cécilia Durieu
Secrétaire nationale de l’UMP
Déléguée des Jeunes Actifs Isère

Benjamin Piton
Délégué adjoint des Jeunes Actifs Isère

Il s’agit là d’une initiative à suivre avec une particulière attention car trois marqueurs vont rapidement se dégager dans la perspective des élections municipales de mars 2014 :

1) Le nombre des talents concernés : les jeunes talents affirmés de l’opposition locale sont déjà connus : Cécilia Durieu, Benjamin Piton, Julien Polat, Grégoriu S-Valery, Anthony Péres … Jusqu’où vont-ils pouvoir essaimer au sein même de leur jeune génération ?

C’est le premier test.

2) Le contenu des messages que cette génération nouvelle va vouloir porter comme sa valeur ajoutée : jusqu’alors l’opposition locale est faible en matière de vision.

Sa formation partisane principale (l’UMP) n’a pas présenté de projet pour l’agglomération grenobloise et / ou pour le Département. Ce vide est progressivement comblé par des Clubs à l’exemple du Club 20.

Dans ce contexte, sur quel contenu cette jeune génération va s’impliquer ?

C’est le second test.

3) Les rapports avec la majorité locale : les élus de l’opposition ont progressivement manifesté une sorte de syndrome de Stockholm dans leurs relations avec le PS.

Le syndrome de Stockholm c’est une forme d’empathie, voire même de sympathie, pour ses “geôliers”, en l’espèce pour ses … opposants toujours vainqueurs.

Au Département, le contentieux sur la contestation de dépenses du Président a été porté par un contribuable et non pas par un élu de l’opposition départementale.
Cette dernière n’a même pas effectué la moindre conférence de presse en la matière.

A la Ville de Grenoble, en dehors du ballet des communiqués lors d’évènements médiatiques, sur des dossiers tests, l’opposition municipale a été silencieuse. Il en est de même à la Métro.

Comment cette jeune génération va-t-elle exprimer sa conception d’une fonction d’opposant ?

C’est le troisième test.

A ce dernier test, s’ajoute de façon collatérale une autre dimension : manifestera-t-elle une empathie pour les méthodes qui ont fait perdre l’opposition depuis 1995 ?

Souvent les mêmes méthodes, voire les mêmes auteurs en première ligne ou en coulisse désireux d’activer des facteurs de divisions ou des procédures qui ont gagné leur légitimité pour … perdre à chaque reprise ?

Ces trois tests ont finalement un dénominateur commun : le contenu d’un “yes we can” qui marque un nouveau souffle.

Les conditions de passage de ces tests vont probablement déterminer les conditions de performance de l'opposition locale lors des élections de mars 2014.

  • Publié le 12 septembre 2012

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