Radio Grenoble Campus au coeur d'une polémique de plus sur le "pluralisme" d'informations
Au départ, les faits sont simples.
Lundi 22 octobre 2012, en fin de matinée, Denis Bonzy est contacté par un journaliste de Radio Campus Grenoble pour participer vendredi 26 octobre à l’émission MicroCité sur le thème des élections américaines 2012.
Denis Bonzy est un intervenant classique et ancien sur les campagnes électorales américaines. Il a même parfois été choisi par un groupe national de formation aux cadres des collectivités publiques pour animer des séminaires sur ce thème. Grenoblois d'ancrage professionnel, ce choix paraissait naturel.
Mais l'intéressé anime également un Club de réflexion sur place qui ne ménage pas ses critiques face aux évolutions de l'agglomération grenobloise aujourd'hui de plus en plus souvent présentée comme le "contre-modèle de développement urbain".
Cette invitation a été confirmée par mail selon les termes suivants le lundi 22 octobre 2012 à 13 heures 21 : “Bonjour, suite à notre échange téléphonique de ce jour, je vous confirme la tenue de l’émission de vendredi 26 octobre, dans les studios de radio campus, situés dans le batiment EVE, sur le campus universitaire.Bien Cordialement”.
Mercredi 24 octobre dans l’après-midi, Denis Bonzy est informé de rumeurs sur des “interventions” pour que sa participation soit déprogrammée.
Jeudi 25 octobre 2012, en fin de matinée, il est informé que sa participation est … déprogrammée.
Le journal de gauche “Le Postillon” évoquait dernièrement des exemples précis de “mutations” pour avoir rédigé des articles qui n’auraient pas plu aux dirigeants politiques locaux. La déprogrammation fait-elle désormais partie de la gamme des “interventions” ? La question se pose très sérieusement.
Denis Bonzy a indiqué qu’il ne participerait à aucune polémique sur ce thème.
Comme chaque observateur neutre et attentif, il constate certains faits qui donnent un crédit de plus en plus fort à des commentaires qui, au sein même du PS local, commencent à créer un malaise croissant.
C'est un épisode de plus dans une polémique qui de développe de façon accélérée sur le "pluralisme" local d'informations.
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