Barack Obama et la ficelle "America is back"
Novembre 2010, Obama subit un revers politique historique lors des élections intermédiaires.
Les Républicains parlent de lui comme du "comédien en chef" et non pas du "commandant en chef".
Mai 2011 : Ben Laden est "neutralisé". Obama sait qu'il ne peut se permettre une évolution à la Jimmy Carter.
Octobre 2013 : impasse budgétaire, perception d'impuissance. Obama réagit de la même manière : jouer sur la corde "America is back" : le patriotisme populaire.
La "ficelle" est grosse mais elle est terriblement efficace : il s'agit de la plus importante opération américaine menée depuis que des forces spéciales ont tué il y a quatre ans en Somalie, un chef des islamistes shebab, Saleh Ali Saleh Nabhan. Elle survient deux semaines après l'attaque, revendiquée par les shebab, du centre commercial Westgate à Nairobi, et qui a fait au moins 67 morts.
Obama montre que l'impasse budgétaire ne paralyse pas ses actions de Commandant en Chef.
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