Elections municipales : les professions libérales préoccupées par la fiscalité et l'économie

A la demande de l'UNAPL, Harris Interactive a interrogé les professionnels libéraux sur la perception de leur commune, leurs attentes pour l'avenir à l'échelle locale et sur les villes ou régions dans lesquelles ils aimeraient exercer : Quels enjeux associent-ils aux prochaines élections municipales ? Aujourd'hui sont-ils satisfaits de vivre et d'exercer dans leur commune ? Et quel bilan dressent-ils de l'action municipale ? Quelles mesures devraient, selon eux, y être prioritairement mises en Å“uvre ? Enfin, dans quelles régions et capitales de régions se verraient-ils exercer ? Quels sont les critères qu'ils jugent important pour choisir leur implantation géographique ?

Que retenir de cette enquête ?

Spontanément, les professions libérales associent avant tout les prochaines élections municipales aux enjeux locaux en termes de fiscalité et plus généralement d'économie. La sécurité, la proximité et l'environnement sont également évoqués mais dans une moindre mesure. 74% des répondants indiquent d'ailleurs que le programme économique des candidats jouera un rôle important dans leur choix (dont 32% « un rôle très important »).

La plupart se déclarent satisfaits de vivre (83%) et d'exercer (70%) dans leur commune mais ils se montrent assez critiques à l'égard de l'action municipale : seuls 51% indiquent être satisfaits de l'action du Maire et de l'équipe municipale contre 48% d'insatisfaits.

Dans le détail, on constate que le cadre de vie est la principale source de satisfaction alors que la lutte contre les déficits publics, la fiscalité locale des entreprises, le développement économique et la démocratie participative constituent les points jugés à la fois comme étant les plus prioritaires et les moins satisfaisants à l'heure actuelle.

Près de sept professionnels libéraux sur dix se déclarent inquiets pour l'avenir de leur activité mais seule une minorité pense qu'un changement d'équipe municipale lors des élections pourrait avoir un impact positif dans ce domaine.

S'ils se montrent critiques à l'égard de l'échelon politique municipal, les professionnels libéraux témoignent néanmoins d'un fort ancrage géographique : 81% se déclarent attachés à leur commune et la plupart souhaiteraient avant tout continuer à exercer dans leur commune et dans leur région.

Au global, la ville qui attire le plus les professions libérales est Bordeaux (13%), suivie de Nantes (10%), Lyon (9%), Paris (9%), Toulouse (8%) et Montpellier (7%). En termes de région, c'est le Sud qui se distingue : Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes (12% toutes trois) et dans une moindre mesure les régions Bretagne (9%), Pays de la Loire (8%), Ile-de-France (7%), Languedoc-Roussillon (7%) et Midi-Pyrénées (7%). L'Ile-de-France et l'Outre-mer semblent donc peu attractives pour ces professions alors qu'ils semblent plus prompts à projeter une carrière dans le Sud et l'Ouest du pays. Selon leurs dires, c'est d'ailleurs la qualité de l'environnement et l'ambiance qui déterminent le plus leur choix géographique, loin devant les considérations économiques.


Méthodologie : Consultation réalisée en ligne du 17 au 27 janvier 2014. Echantillon de 1 189 professionnels libéraux à partir d'un fichier d'adresses e-mails fourni par l'Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL).

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  • Publié le 17 février 2014

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