John Kerry et la conférence internationale "Our Ocean"

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La passion de John Kerry pour l'eau et les océans est ancienne. Elle est pour partie liée à ses racines : Boston où l'eau est partout.

Un territoire où la pollution du port de Boston a coûté cher à la candidature présidentielle de Dukakis. Où également John Kerry a effectué de nombreuses opérations de relations publiques sur la qualité de cours d'eau y compris se jetant dans une rivière pour montrer la qualité de la ... dépollution.

Cette conférence est une étape importante parce qu'elle s'inscrit dans la priorité de la lutte contre le réchauffement climatique et contre la pollution.



« Depuis le début de la révolution industrielle, les océans sont devenus environ 30 % plus acides », explique une étude de l’Institut océanographique de Woods Hole. Cette acidification est estimée entre 10 et 100 fois plus rapide qu’à n’importe quelle période depuis cinquante millions d’années. L’étude précise qu’une « extinction de masse de certaines espèces marines » avait eu lieu durant un épisode d’acidification il y a cinquante-cinq millions d’années.

L’équilibre climatique de la planète est aussi menacé. Les océans froids absorbent plus de CO2 que les océans chauds. Or la température des océans augmente sous l’effet du réchauffement climatique, ce qui les conduit à moins absorber de CO2, et donc accroît l’augmentation des températures et les dérèglements climatiques.

Par cette conférence, John Kerry espère une prise de conscience internationale. « La bonne nouvelle c’est qu’il y a des solutions », a déclaré le secrétaire d’État. Institutions, entreprises privées, société civile et même citoyens lambda sont ainsi appelés à se mobiliser. Selon Joshua Reichert, vice-président du Pew Charitable Trusts, « sans volonté politique suffisante, il ne fait guère de doute que cela va empirer et que les conséquences pour l’humanité en seront profondes ».



  • Publié le 16 juin 2014

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