EIIL : John McCain hausse le ton et dénonce un "virus"
Dans des circonstances difficiles, l'opinion américaine a toujours eu besoin de repères simples en qui elle a confiance. C'est le cas de John McCain.
En 2008, son intransigeance à défendre les intérêts américains laissaient entrevoir un comportement très interventionniste sur des théâtres extérieurs de menaces, ce qui fut alors une faiblesse.
Mais les temps ont changé.
Face à l'EIIL, John McCain hausse le ton. Il dénonce l'absence de stratégie globale de Barack Obama. Mais surtout il met en garde contre une riposte actuellement trop faible face à ce qu'il qualifie de "virus" au sujet de l'EIIL.
Des déclarations fortes qui ne peuvent laisser l'administration Obama indifférente car elle porterait la totale responsabilité aux yeux de l'opinion en cas d'attentat sur le sol américain, ce qui serait un traumatisme d'une exceptionnelle gravité.