Marginalisé en France, Nicolas Hulot fait la leçon au ... Canada
C'est un parcours pour le moins original que celui de Nicolas Hulot. Très proche de Nicolas Sarkozy pendant sa présidence, il fut question de lui à plusieurs reprises pour être ... ministre dans ce cadre.
Une perspective qu'il allait payer politiquement cher lors de la primaire des Verts pour la présidentielle 2012, largement battu par Eva Joly.
Mais, rapidement remis de cette déception, l'intéressé est alors nommé Ambassadeur des questions climatiques par ... François Hollande.
En France, Nicolas Hulot a disparu de la scène nationale d'un pays souvent condamné par l'Union Européenne pour ne pas remplir des directives de l'Union dans des domaines pourtant essentiels comme la maintenance des réseaux d'eau.
Par conséquent, que fait Nicolas Hulot comme suite logique de ce "parcours" ? Il organise un déplacement au Canada pour faire la leçon sur les dossiers qui ne sont pas réglés ... en France !
Il critique sévèrement les partisans des énergies fossiles, qui ne font selon lui qu’aggraver des bouleversements climatiques déjà bien réels. Il se montre également sceptique par rapport aux négociations internationales qui doivent déboucher un accord dans le but d’enrayer cette crise environnementale sans précédent.
Il s’oppose d’ailleurs à ceux qui prônent l’exploitation de nouveaux gisements de pétrole ou alors de gaz de schiste. « Dans le contexte des changements climatiques, je n’arrive pas à comprendre comment on peut, aujourd’hui, encourager ou autoriser quoi que ce soit qui puisse aggraver cette menace. » Que pensez-vous de l’exploitation des sables bitumineux, défendue par les gouvernements du Québec et du Canada ? « Avec ma sensibilité écologique, je ne vois pas cela d’un bon oeil », souligne-t-il.
Un Ambassadeur auprès du président français a-t-il compétence et vocation à se comporter ainsi ?