Inondations : de nombreuses Communes très exposées
A l'exemple de Montpellier et des Communes de l'Hérault, combien de Communes françaises sont fragiles face à des inondations ?
Un nombre considérable !
En dehors des “corrections immédiates dans l’urgence”, les travaux durables sont-ils été réalisés ? Non.
Trois catégories de travaux sont nécessaires :
1) des zones de retenues en amont,
2) un entretien permanent des berges pour éviter les barrages naturels liés à l’effondrement des berges et des arbres lors des hauts débits des cours d'eau,
3) la création ou la consolidation de digues à des zones sensibles.
Ces travaux n’interviennent pas. Ils sont onéreux, “peu électoralistes” en temps ordinaire.
Mais surtout, ces travaux mettent en place de nombreuses autorités :
- les syndicats des digues sans le moindre moyen financier,
- les Communes,
- les Départements,
- plusieurs administrations locales d'Etat.
Pour agir de façon efficace, il faudrait que :
- l'Etat désigne une autorité claire de responsabilité,
- qu'il rémunère l’autofinancement par les Communes de travaux d’intérêt général de ce type via un fonds national d’équipement.
Seules les géographies marquées par des drames humains majeurs (décès) effectuent l’effort dans le temps. Vaison la Romaine a en effet entièrement modifié son exposition aux risques avec des travaux remarquables.
Pour les autres collectivités, l’absence de décès semble laisser place à de simples travaux de rafistolage. Dommage et inquiétant à la fois.