François Bayrou en mission impossible

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Le leader UDF est en mission impossible. Sa haine pour le leader UMP ne lui permet pas humainement un rapprochement. Ses intérêts politiques ne lui autorisent pas le partenariat avec S. Royal. Quant à l'attentisme, il fait fondre ses troupes d'élus qui voient le calendrier des autres échéances. Le non choix est un choix, peut-être le pire à terme ...

Pendant 5 ans, l'écart entre l'UMP et le leader UDF s'est creusé. Le fossé est né pendant l'été 2006 lorsque F. Bayrou était alors informé des tentatives de "conversions" opérées par Nicolas Sarkozy auprès de proches du leader UDF. Des proches presque convoqués au Ministère de l'Intérieur et vivement encouragés à "avoir l'intellignece de choisir le bon camp".

De cette date, de ces méthodes naissent des rancoeurs profondes.

De là à passer à une alliance avec le PS, l'intérêt personnel de Bayrou l'y conduirait probablement. Il bâtirait une alliance avec un contrat de Gouvernement et, en cours de mandat présidentiel, peut retrouver sa liberté en incarnant un pôle pour la prochaine échéance. Une logique à la J. Chirac en 1974 ...mais l'écart avec les giscardiens était moins grand à l'époque encore qu'il ne faille pas sousestimer à cette date l'impact de l'appel de VGE en 1969 lors du referendum ayant causé le départ du Gal De Gaulle...

Mais, dans cette stratégie, les responsables locaux de l'UDF voient d'abord la remise en question de leurs intérêts locaux qui ne peuvent passer par une alliance avec le PS.

Donc, Bayrou est sur l'autre voie du "ni l'un ni l'autre", bref : ailleurs.

En politique, ailleurs mène souvent nulle part. Ses élus vont choisir et faute d'instruction claire, il risque de voir fondre ses troupes.

Le leader UDF est vraiment en mission impossible dés qu'il n'était pas qualifié pour le second tour.

  • Publié le 25 avril 2007

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