Barack Obama ne profite pas de la relance économique
La croissance de l'économie des États-Unis a bondi au 3e trimestre au plus haut depuis onze ans, dopée par la consommation, selon la troisième estimation du département du Commerce publiée mardi.
Le Produit intérieur brut (PIB) américain a augmenté de 5% en rythme annualisé de juillet à septembre, ce qui représente une révision en hausse de 1,1 point de pourcentage par rapport à la 2e estimation (3,9%). C'est le rythme d'expansion le plus fort depuis le 3e trimestre 2003.
Les analystes ont été surpris par ce chiffre alors qu'ils s'attendaient à une révision en hausse à 4,3%.
Au 3e trimestre, l'activité de la première économie mondiale s'est donc accélérée faisant encore mieux qu'au trimestre précédent. D'avril à juin, l'économie avait rebondi après l'hiver rigoureux, affichant une expansion de 4,6% au 2e trimestre. Cela était considéré en grande partie comme un rebond technique après les difficiles conditions hivernales du 1er trimestre qui avaient conduit à une contraction de 2,1%.
La forte révision en hausse au 3e trimestre traduit des dépenses de consommation encore plus fortes, notamment du côté des services.
Mais Barack Obama ne profite pas de ce rebond comme si, pour une fois, l'économie passait à l'arrière-plan après des sujets sur la sécurité, les relations internationales et l'immigration.