François Bayrou se place hors de l'issue des Présidentielles
François Bayrou capitalise le vote centriste sur le long terme, 5 ans de gouvernement "Sarkozy" lui ayant apporté un poids politique dans cette élection, 5 ans de gouvernement "Royal" lui donneraient l'avantage dans les scrutins à venir en apparaissant comme l'alternative à l'alternance.
La situation semble pour le moins atypique dans la campagne pour le second tour avec une "3ieme force" se lançant d'ores et déjà dans la campagne pour 2012 et soutenant, à demi-mot, la candidature de Ségolène Royal en espérant le même constat d'échec après 5 ans de pouvoir socialiste.
François Bayrou joue l'ouverture en répondant favorablement à la demande de débat publique proposée par Ségolène Royal et en relançant une éventuelle invitation au débat par Nicolas Sarkozy.
Le "leader démocrate" surfe ainsi sur sa vague orange en conservant son image de "rebelle moderne anti système" lui ayant permis d'exister dans le paysage politique "à 2 chaises".
Sans consigne de vote, le portrait dressé des deux candidats par François Bayrou semble néanmoins défavorable pour Nicolas Sarkozy ("proximité avec les milieux d'affaires, goût de la menace, ..."), le clou étant enfoncé lors des questions à la Presse avec la "révélation étouffée" d'une approche du candidat UMP en 2004 pour faire barrage, avec l'UDF, à Jacques Chirac.