Le PS et sa "seconde jeunesse" si union de la gauche
Deux faits nouveaux sont importants. Exprimeo les avait signalés dès la semaine dernière dans les articles sur les derniers sondages et la législative partielle du Doubs vient de le démontrer.
Deux tendances nouvelles se font jour :
1) l'embellie du PS suite au rebond de l'exécutif le place en seconde position dès qu'il n'y a pas de division notoire au sein de la gauche,
2) Le FN vampirise une partie de l'électorat UMP qui se radicalise, ce qui explique que lors du 1er tour d'une présidentielle le candidat UMP plafonne à 23 % tous cas de figures possibles.
L'installation de l'UMP comme seconde force politique passe par l'explosion de la gauche et l'existence d'une compétition au sein de la gauche entre le PS et la composante "frondeurs" organisée autour des Verts et du Parti de Gauche.
Dès qu'il y a une candidature unique de la gauche, même si le score est serré, le PS est sorti des "zones dangereuses" et peut concurrencer de façon efficace l'UMP.
C'est une réalité politique importante à quelques semaines des cantonales et à quelques mois des régionales.
C'est également une réalité politique qui donne un éclairage "particulier" sur la "stratégie Buisson" lors des présidentielles 2012. Sous cet angle, l'UMP est désormais confrontée à un réel arbitrage sur le fond même de ses priorités.