Boston change de braquet pour gagner les JO
Progressivement, Boston 2024 gagne des soutiens et des soutiens de poids. C'est le cas par exemple de la désormais probable implication de Larry Lucchino, le manager des Red Sox.
Si cet engagement est officialisé, cela signifie l'accord du propriétaire du Club : John Henry qui a une puissance locale considérable par ailleurs propriétaire du Boston Globe et actionnaire de Liverpool Football sur le territoire européen.
En réalité, deux tendances sont en train de se conforter.
D'une part, les milieux économiques de la Nouvelle Angleterre commencent par estimer les retombées financières précises d'une telle opération et bien au-delà de Boston. Plus ces chiffres tombent, plus l'opération apparaît "gagnante".
D'autre part, à la lumière de ces informations mais aussi des engagements de personnalités à fortes valeurs emblématiques, l'opinion bouge et elle devient à son tour progressivement favorable aux JO.
Si ce climat consensuel local se conforte, ce qui apparaît désormais plus que possible, la candidature de Boston sera très difficile à "équilibrer" par une autre démarche. Les liens entre les milieux économiques et les décideurs politiques sont très étroits. L'entrée de l'ancien Gouverneur Deval Patrick chez Bain Capital en est la dernière illustration en date. C'est le réalisme économique qui prime et le réalisme économique donne le sentiment que les JO seraient positifs. Si ce constat se confirme la mobilisation politique la plus forte suivra.