Martin O'Malley toujours à la recherche d'un style de rupture
Martin O'Malley est l'une des déceptions du début de la primaire démocrate. Il ne décolle pas des 3 % dans les sondages.
Martin O'Malley se revendiquait comme le "Gary Hart" de 2016. Une comparaison qu'il n'incarne en aucune manière depuis qu'il est officiellement entré en campagne.
Pour une raison simple : Martin O'Malley s'avère incapable d'incarner une rupture ni dans la forme ni sur le fond.
Or pour exister face à Hillary Clinton, il faut incarner une rupture, ce qui avait été la force de Barack Obama en 2008 :
Sans changement rapide de rythme comme de style, Martin O'Malley va disparaître dans la discrétion. Les Démocrates sont confrontés à un schéma particulièrement dangereux : l'absence d'alternative interne face à Hillary Clinton. Or, il n'est pas à exclure qu'Hillary Clinton soit exposée à des difficultés sérieuses (emailgate).
C'est donc un schéma très différent de celui de 2008.